C’est une décision inédite à la Réunion. En 2008, un ouvrier de la vieille centrale EDF du Port décédait des suites d’un cancer provoqué par l’amiante. Sa famille avait effectué en vain une demande auprès du Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA). Mais la cour d’appel de Saint-Denis vient de dire que les proches aussi avaient droit à réparation. Ce jugement ouvre une nouvelle voie pour toutes les autres victimes de l’amiante en France.
C’est un procès pour l’exemple. L’histoire d’un ouvrier de la centrale d’EDF du Port qui est mort de son travail. Employé la nuit comme machiniste auprès des moteurs de diesel, ce père de 12 enfants a respiré des années durant de l’amiante sans savoir, comme d’autres, qu’il s’exposait à un danger.
JIR, jeudi 22 mars 2012